Communiqué de presse - Le vapotage n'est pas une porte d'entrée vers le tabac
Une nouvelle étude scientifique britannique publiée ce mardi confirme que les cigarettes électroniques ne sont pas une porte d’entrée vers le tabac. De son côté, dans son dernier rapport sur la politique et la réglementation en matière de vapotage, Public Health England souligne une nouvelle fois l’intérêt du vapotage dans une stratégie de réduction des risques et répond aux inquiétudes relatives à la consommation des mineurs.
Selon une nouvelle enquête publiée dans Thorax, la revue spécialisée éditée par le British Medical Journal (BMJ), le développement du vapotage au Royaume-Uni s’est accompagné d’une poursuite du déclin de l'usage du tabac chez les jeunes. Ainsi, entre 1998 et 2015, le pourcentage de 13-15 ans ayant déjà fumé au moins une fois a chuté de manière drastique, de 60% à 19%, et la part de fumeurs réguliers est passée de 19% à 5%.
Le département de santé britannique Public Health England (PHE), vient quant à lui de publier une mise à jour de ses données et recommandations en matière de vapotage .
Son communiqué indique en particulier que :
Les vapoteurs sont toujours quasi-exclusivement des adultes fumeurs et anciens fumeurs : l’abandon du tabac étant la principale motivation des vapoteurs adultes.
La cigarette électronique reste l’outil le plus utilisé pour arrêter de fumer, comme en France (chiffres Santé Publique France mai 2018), notamment en raison de ses atouts psycho-comportementaux.
Le vapotage régulier chez les jeunes demeure très faible : seuls 1,7% des moins de 18 ans sont concernés, dont la grande majorité est par ailleurs consommatrice de tabac. Seuls 0,2% des adolescents n’ayant jamais fumé auparavant utilisent un produit de la vape.
Ainsi, et contrairement à ce qui peut parfois être perçu dans un contexte où la cigarette électronique est trop souvent stigmatisée, la large promotion du vapotage par les pouvoirs publics britanniques ne conduit ni à une hausse de son usage chez les jeunes, ni à une augmentation du tabagisme, bien au contraire.
Les pouvoirs publics confirment ainsi leur position, fondée sur :
la prise en compte de la cigarette électronique comme outil efficace dans une stratégie globale de réduction des risques et de diminution de la prévalence tabagique,
des études régulières et une veille attentive des modes de consommation pour s’assurer que ce produit s’adresse bien essentiellement aux fumeurs adultes désirant réduire ou arrêter leur consommation de tabac.
France Vapotage espère que ces nouvelles données et réglementations viendront nourrir utilement la réflexion des pouvoirs publics français pour que notre pays, qui enregistre l’une des plus fortes prévalences tabagiques en Europe (plus de 30%), adopte une attitude pragmatique et saisisse enfin à son tour le vapotage comme une opportunité de santé publique.